Entretiens, négociations, débats, présentations, exposés, discours, interviews…

Depuis le milieu du XXe siècle, nous sommes entrés dans l’ère Marconi, les médias sont prépondérants et l’oralité est redevenue le mode de communication prédominant. L’entrée dans le nouveau millénaire n’a fait qu’accroître ce phénomène. Aujourd’hui, notamment avec le numérique, tout le monde peut prendre la parole.

Prise-parole-public

Apprendre la rhétorique
Des concours d’éloquence ou des joutes oratoires, foisonnent partout. Ainsi, la dialectique n’est plus réservée qu’aux universités de droit. D’ici 2021, il est question que l’épreuve du Baccalauréat soit soumise à un grand oral. Les rhéteurs ne dispensent plus leur formation depuis 1885, pourtant on demande continuellement aux étudiants de présenter des sujets en usant de communication orale.

Communiquer en société
Parallèlement, dans le domaine politique, le besoin de démocratie directe se fait prégnant. Çà et là émerge des citoyens, parfois constitués en associations militantes, qui souhaitent exprimer leurs positions dans l’espace public. Quant aux élu(e)s, ils doivent davantage justifier leur politique.

Communiquer au travail
Au sein de cette nouvelle donne interactionnelle, plus participative, le monde du travail n’est pas en reste. La qualité de la relation clientèle a toujours été au cœur de la réussite commerciale; mais l’entreprise doit désormais, à l’instar des institutions, asseoir sa légitimité et prouver sans cesse sa responsabilité sociétale. Ajoutons que les employés sont de plus en plus sollicités pour donner leur avis. Par ailleurs, dans une société où les initiatives entrepreneuriales sont plébiscitées, les fondateurs doivent convaincre du bien fondé de leurs projets afin de prospérer.